Ce folkloriste breton, François-Marie Luzel (1821-1895), a lui-même été à l’origine d’une histoire étrange et bien révélatrice des enjeux du folklore, si éloignés de la douceur des contes bleus.En invitant le lecteur à entrer dans l’atelier du conte et en montrant l’élaboration du texte à partir de versions inédites de manuscrits, je suis bien consciente de transgresser un interdit, mais la prise de conscience de ce travail concret peut contribuer à faire barrage aux lieux communs identitaires et à l’instrumentalisation du folklore.
C’est aussi l’occasion de rendre justice à Perrine Luzel dont le rôle si décisif a toujours été effacé.