Après avoir passé des années à éditer des contes, à en écrire, en traduire, en dire, force m’a été de constater que ce travail était perdu : soit disparu, soit rendu invisible.
Or, cette constatation m’a fait prendre conscience du fait que ce qui m’avait intéressée dans cette longue recherche était la poésie du conte. « L’amour des trois oranges », « Les femmes cygnes », « Le renard de cendre », « Les sept corbeaux », « La Silienne » et tant d’autres contes forment la trame sur laquelle s’inscrivent les quatre volumes de Sur champ de sable.
Pourquoi ne pas rassembler contes et poèmes en laissant résonner leurs échos ? Ce livre d’adieu ferait ainsi le lien entre deux autres livres qu’il aurait été impossible de publier ailleurs qu’aux éditions Mesures, Sur champ de sable et les Contes de Bretagne.
Françoise Morvan