Iliazd (1894-1975) a traversé son siècle, depuis la Géorgie jusqu’à la France où, ami des plus grands peintres, Picasso, Matisse, Braque, Giacometti, il est devenu l’un des éditeurs les plus admirés de son temps.
Poète, dramaturge, romancier, historien de l’art, passant du lyrisme échevelé de son zaoum (une langue inventée) au sonnet, il a construit, en cinquante ans, une œuvre d’une absolue rigueur.
Je le traduis depuis l’adolescence, et je considère comme une grande chance de l’avoir découvert grâce à son épouse, Hélène Douard, et à Eugène Guillevic.
Les éditions Mesures me permettent aujourd’hui de rassembler toutes mes traductions comme autant d’exercices d’admiration envers cet homme secret et rayonnant.
A. M.