Pourquoi traduire Roméo et Juliette ? Tout simplement parce qu’aucun traducteur français à ce jour n’a respecté la forme si particulière de cette pièce qui s’ouvre par un sonnet et se poursuit comme un long poème : tantôt blanc, tantôt rimé, ce vers rapide et tonique qu’est le pentamètre iambique laisse place à quelques scènes en prose – et c’est bien contre la lourdeur de la prose, contre la bêtise, la vulgarité, la noirceur du monde que s’élève ce long chant ciselé à la gloire de la joie et de l’amour.
Ce livre s’inscrit dans la continuité des Sonnets de Shakespeare que nous avons, elle et moi, traduits et publiés pour notre Saison IV.
Françoise Morvan