Cité de la Musique et de la Danse
1 place Dauphine
67076 Strasbourg
André Markowicz, traduire n’est pas trahir, si traduire est un art
Conférence, rencontre, débat
“J’essaie de faire entendre en français ce que j’entends en russe; un français qui soit une terre d’accueil, qui rende compte des formes de la littérature étrangère”. André Markowicz
Les Bibliothèques idéales reçoivent aujourd’hui André Markowicz, traducteur avec un T majuscule, dont le théâtre français ne saurait se passer puisqu’il lui doit d’avoir redécouvert dans un français non compassé et totalement réinventé “La Nuit des Rois”, “Macbeth”, “Hamlet”, “Ivanov”, “Les Trois sœurs” ou “Oncle Vania”, et désormais les 5523 vers de Eugène Onéguine, œuvre majeure du poète Pouchkine sur lequel est penché son œil attentif depuis près de trente ans. Ce natif de Prague qui préfère la Bretagne à Paris écrit de la poésie et publie sur Facebook de longues contributions érudites que l’on trouve éditées aux éditions Inculte sous le titre Partages.
L’actualité de André Markowicz est la traduction du « Passé » de Léonid Andréïev mis en scène au TNS par Julien Gosselin du 10 au 18 septembre. Ce qui l’intéresse chez cet écrivain russe, outre la beauté de l’écriture, c’est la radicalité avec laquelle il regarde son époque et dépeint ses contemporains. Quel bouleversement peut déclencher en nous la réapparition d’un monde disparu ?